Né à Toulouse en février 1982, Morgan Moullin Traffort est un pilote de 38 ans qui vit de sa passion au quotidien. Morgan a commencé le sport automobile en choisissant le deux roues. Ce n’est pas un hasard si le jeune toulousain a choisit le deux roues, son père était un passionné de moto. Un jour, Morgan est parti rouler sur le circuit de Nogaro en moto et il est tombé. Son père a prit peur de le voir rechuter de moto et de ce fait, Morgan s’est retrouvé dans un baquet de karting.
A 11 ans Morgan commença le karting jusqu’à ses 17 ans. Il continua sa carrière en passant du kart à
l’auto à bord d’une saxo. Morgan Moullin Traffort fit des résultats prometteurs tout au long de sa jeunesse.
Un jour dans les années 2000,il croisa le chemin d’un notaire toulousain nommé Michel Lavigne. Le notaire
était également président du club de Venturi de France. Celui-ci proposa à Morgan de faire le championnat
de France de GT1 en le lui finançant. Grâce à cette opportunité, Morgan à pu montrer ses performances à
bord de la GT1. Le travail du jeune toulousain fut récompensé. En effet, Michel Noury le remarqua et c’est
ainsi que Morgan Moullin Traffort passa près de 10 ans avec cette marque.
Dans sa carrière, Morgan Moullin Traffort fut sacré 3 fois champion de France du GT Tour avec Fabien
Barthez pour coéquipier en 2013. Le GT Tour est l’équivalent de le GT4 actuelle. Morgan fut également titré
à deux reprises champion de France de Bioracing Series de 2009 à 2010. En 2004, le jeune toulousain finit
premier junior du championnat de France de Porsche Carrera Cup et il fut également sacré champion de la
coupe de France de GT. En 2016, Morgan finit second de l’endurance Cup en catégorie Pro-Am. En
parallèle, le jeune pilote finit 3ème du Blancpain GT Series.
Morgan Moulin Traffort nous livre ses ambitions et réponds à nos questions :
«Mon ambition c’est ma passion. Je souhaite continuer dans le sport automobile et je suis quelqu’un de
sur-motivé pour ce sport. Je ne pourrais pas vivre sans l’automobile. Actuellement j’arrive à en vivre un
peu en travaillant en tant que coach sur le tracé d’Albi. Je réalise également quelques baptêmes de pistes
et je mets en avant mon métier sur des particuliers et des entreprises à Albi. Il faut savoir que ce sport ne
m’enrichit pas mais je n’échangerais pas d’argent contre cette passion. ».
Préfères-tu la course, les qualifs ou les essais libres ?
«A partir du moment où j’ai les fesses posées dans un baquet, je suis le plus heureux des hommes. Que ce
soit les courses , les qualifs et les essais libres peut m’importe, je m’éclate.»
Raconte nous ton meilleur souvenir
«Le première fois que mon père m’a montré la voiture que j’allais conduire à 17 ans dans le championnat
de Saxo Cup j’étais le plus heureux, j’avais l’impression que c’était noël avant l’heure. Mon deuxième
meilleur souvenir c’était en 2001 quand on m’a mit dans une Porsche. Sur cette Porsche il y avait mon nom
d’écrit, j’étais tellement content que je ne suis pas aller dormir à l’hôtel, j’ai préféré dormir à côté de la
voiture. Le lendemain de cette nuit, j’affrontais les plus grands pilotes de GT.».
Aimes-tu d’autres sport que l’automobile ?
« Je pratique du tennis et du vélo. J’aimerais pratiquer le golf car j’en ai gardé un super bon souvenir en y
jouant avec Olivier Panis mais je n’est pas le temps de me consacrer à un quatrième sport. »
As-tu une façon de voir les choses qui te rend différent des autres pilotes ?
«Mon slogan c’est Roule et Tait-toi. C’est à dire roule, montre ce que tu sais faire et profite de ta passion.
Cette phrase a toujours était ma ligne de conduite parce que je n’ai jamais eu de budget et pourtant 20 ans
après je roule. »
As-tu un circuit préféré ?
« Honnêtement tous. A partir du moment où je suis derrière un volant c’est bien.»
Remerciements
«Je remercie avant tout mes parents pour leur soutien. Je remercie également Michel Noury et Jérome
Policand pour leur soutien durant ses nombreuses années.»
Photo Patrice Bompas