Benoît Rousset et un métier bien sportif ...
Benoît Rousset est un coach sportif dédié au sport automobile. Né dans la capitale du sport automobile d’endurance au Mans, Benoît Rousset se passionne très vite pour cette discipline.
C’est à l’âge de 15 ans que Benoît Rousset se lance en Karting. Pendant 5 ans, le jeune pilote participe au championnat régional et au championnat de France. Il obtient de bons scores avec les meilleures performances. Les prouesses de Benoît lui ont amené à remporter le titre de Vice Champion de France. Après ses 5 années de karting, Benoît Rousset se dirige vers l’auto en touchant à différentes catégories de promotion comme la Formule France en monoplace et la Clio Cup en tourisme. Benoît Rousset s’est essayé aux courses de Sprint et aux courses d’endurance.
Malheureusement, comme beaucoup de pilote à l’heure actuelle, Benoît Rousset n’a pas pu gravir les échelons du sport automobile suite au manque de budget auquel il a été confronté. Actuellement, Benoît Rousset roule occasionnellement sur des compétitions d’endurance pour le plaisir.
La parcours de Benoît Rousset
En 2010, Benoît Rousset a passé le BPJEPS mention circuit (diplôme de moniteur automobile). Ce premier diplôme lui a permis de poursuivre sa carrière dans la branche du sport automobile. Grâce à ce diplôme, Benoît Rousset a travaillé pendant 6 ans chez Ferrari en tant que pilote instructeur pour la marque.
Six ans après, Benoît Rousset se lance dans le suivi de pilote en tant que coach et entraîneur privé pour les pilotes. Un an après en 2017, Benoît Rousset voit son travail payé en accompagnant Arthur Rougier qui a remporté le titre de champion de France de Formule 4. L’année suivante, Benoît Rousset encadre un jeune belge nommé Ugo de Wilde. Avec l’aide de Benoît, Ugo a remporté le titre de Vice-Champion de France de Formule 4. En 2018, Benoît Rousset décide de passer le DEJEPS pour pouvoir pratiquer le métier d’entraîneur sportif au sein de la FFSA Academy. Benoît obtient se diplôme avec succès et complète ses compétences.L’année dernière, Benoît Rousset a encadré Reshad De Gerus le seul pilote réunionnais du plateau de formule 4.Ce jeune pilote a également été vice-champion de France de formule 4 avec le suivit de Benoît. Dans la même année, le jeune coach/ingénieur a fait le suivi de Matéo Herrero qui devient Champion Junior d’Alpine ELF Europa Cup. A l’heure actuelle, Reshad de Gerus se fait toujours suivre par Benoît au sein du team Herrero Racing.
Aujourd’hui , Benoît Rousset a monté sa structure de coach et d’entraîneur nommé « Driver Coach Management » afin d’apporter à tous pilotes l'accompagnement nécessaire à leur réussite. Cette année, Benoît Rousset s’occupe de nouveau de Matéo Herrero en alpine Cup. Le jeune coach s’occupe également de l’ensemble des pilotes du team Herrero Racing en tant qu’entraîneur et ingénieur. Benoît suit aussi Reshad de Gerus en F3 Eurocup et Matthieu Lannepoudenx en Clip Cup. Benoît Rousset ne s’occupera pas de la F4 cette année après avoir passé 4 ans consécutifs au près de ce championnat.
Benoît Rousset nous parle de son travail au quotidien
Racontez nous ce que vous vivez au quotidien
« Mon travail avec le pilote et assez large, gérer toute sa préparation avant les essais et les courses. Je fais la préparation sur simulateur professionnel et le visionnage vidéo.Je
Surveille la préparation physique et le suivi hygiène de vie du pilote.
Lors des essais et ou meeting mon travail varie en fonction des structures. J'apporte une compétence technique à l'aide des acquisitions de données et de vidéos. J’apporte aussi
un travail important sur le mental qui est mis en place afin que le pilote soit dans les meilleures dispositions possibles. Différentes méthodes sont misent en place et il est important de s'adapter au pilote que l’on suit. D’un autre point de vue, mon travail est aussi de développer les capacités du pilote dans tous les domaines afin qu'il soit en capacité de tirer la meilleure performance. Je suis plutôt exigeant et je pense que cela est dû au fait que par le passé, j'ai manqué de budget pour pouvoir poursuivre à haut niveau et je ne veux pas que le pilote passe à côté de la chance qu'il a. »« La rigueur, la méthode de travail et les sacrifices apportent tellement de joie lors de la réussite. Ce milieu est tellement pointu qu'il est important de ne rien négliger donc je m'efforce en m'adaptant aux pilotes de jamais rien lâcher. Que le pilote soit professionnel ou amateur, nous déterminons ensemble nos objectifs et je mets en place les différentes méthodes pour y parvenir. C'est un challenge constant et un suivi régulier. »
En quoi ce travail vous épanoui aujourd’hui ?
« Ce travail est pour moi gratifiant car il m'apporte la récompense de la joie du pilote et également une belle aventure humaine. »
A l’heure actuelle, le sport automobile connaît un arrêt avec le Covid-19, comment vivez vous cette période ?
« Pour moi pendant la période de confinement c’était plutôt difficile à gérer car aucun circuits en Europe n’étaient ouvert donc aucune possibilité d'aller s'entraîner avec les pilotes, les meetings de courses ont été repoussés au fur et à mesure donc c’était difficile de distinguer la fin du confinement. Nous ne connaissons pas non plus les mesures qui seront prises après. Malgré tout, je me suis occupé de préparer et de mettre à jour mes vidéos stockées (onboard) sur mon pc et de classer les fichiers datas. Je prennais aussi des nouvelles des pilotes toutes les semaines pour savoir comment leur confinement se passait. On discutaient sport auto mais pas que, ils vivaient ce confinement un peu comme des lions en cage car ils étaient pressés de pouvoir reprendre la compétition. Il ne faut pas oublier que nous sortions de la période hivernal, il y a peu de temps. J’étais également en relation avec les teams et organisateurs pour prendre des infos sur les reports et j'articulais mon planning en fonction de. Le bon côté des choses c’était que la période était propice au jardinage, à la cuisine, au sport et autres rangements. Beaucoup s'occupaient en attendant des jours meilleurs. »
Comment envisagez-vous la reprise du sport automobile après ce confinement ?
« Je l’envisage plutôt pas mal car la majorité des meetings de course ont été reporté et non pas annulé. Le public commence à pouvoir revenir sur les circuits pour partager notre passion. Le plus important reste la performance du pilote et comme la F1, je me dis que le fait que dans certains pays les courses sont toujours à huit clos n’empêche pas de rouler. En revanche, les courses sont plus concentrées et rapprochées donc cela demande une organisation un peu différente pour la préparation des pilotes pour arriver prêt sur chaque meeting de course ».