Adrien Le Floch est un pilote âgé de 18 ans venant de Joué-Lès-Tours, dans le département de l'Indre et Loire. Adrien a connu le sport automobile de par son père, un passionné de formule 1. Le jeune prodige a commencé à s’intéresser au sport auto dès l’âge de 6 ans. Aujourd’hui, du haut de ses 18 ans, Adrien Le Floch porte une grande carrière loin d’être terminé. Le pilote français aimerait par la suite intégrer le championnat italien de Formule 4.

PALMARÈS DU PILOTE

En 2015, Adrien participa à la kart Racing Academy. Il termina huitième sur 18 participants.Un an plus tard, en 2016, à force de persévérance et de motivation, Adrien finit par briller dans toute la France en remportant le titre de champion de France de SWS en catégorie junior. Il participa notamment à la finale mondiale de ce même championnat où il s’illustra à la cinquième position sur une soixantaine de pilotes sélectionnés. Dans la même année, le talentueux Adrien découvrit le championnat régional centre Val de Loire. Il finit dans le top cinq du classement général, de quoi rendre fières ses proches. La saison suivante, Adrien remporta de nouveau le titre de champion de France de SWS et finit troisième de la finale mondiale. Ses performances l’ont amené à être vice champion régional du centre val de Loire en 2017. En 2018, Adrien Le Floch eut l’opportunité de passer en catégorie nationale dans le championnat de karting le plus connu : la NSK. Le jeune pilote fut encore de belles prouesses en terminant quatrième des qualifications et 10e sur 70 pilotes au classement général. L’année suivante, Adrien changea de baquet pour la catégorie supérieure : le rotax max. Lors de la finale, il s’illustra à la troisième position pour finir 38e sur 150 pilotes au général. En 2019, Adrien fut disqualifié de la NSK. Le jeune pilote était déjà trop vieux pour rouler dans la catégorie où il brillait. En 2020, il put rebondir en effectuant la saison complète du championnat de la NSK en rotax max. Il finit dans le top 15 sur 150 engagés. Cette saison 2021 fut une année de « transition » pour Adrien qui n’a pas pu pleinement se trouver sur les circuits suite aux différentes courses qui ont été annulées avec le Covid-19 et suite aux épreuves de son examen scolaire.

Les quelques mots D’ADRIEN LE FLOCH

Comment se sont passés tes débuts en karting ?

"De base ce jour-là, ce n’était pas prévu que je fasse du kart. Ma mère a trouvé une publicité de karting et on s’y est rendu. Au début, je n’étais pas bien rapide mais j’adorais mettre de la vitesse dans les virages. J’aimais beaucoup le ressenti, c’était impressionnant. J’ai dit à mes parents que je voulais en refaire et de fil en aiguille, j’ai intégré l’école du Pôle karting Service en location."

Quel est ton projet après le karting ?

"Je travaille depuis deux ans sur un projet de Formule 4 dans le championnat italien. Mon objectif a long terme serait de devenir pilote de formule 1. C’est un rêve d’enfance. Si je n’y parvient pas pour une quelconque raison, j’aimerais devenir pilote professionnel d’endurance ou un pilote d’Indycar. Je trouve que le format américain est vraiment pas mal. J’aime beaucoup l’ambiance avec le public et le fait que l’on puisse rouler sur un ovale." 

Souhaites-tu lier ta carrière automobile avec ta vie professionnelle ?

"Oui. J’étais dans un lycée proche de chez moi à Joué-lès-Tours et j’ai obtenu mon bac STI2D avec une mention assez bien. J’ai justement réalisé ce bac pour qu’il puisse m’ouvrir des opportunités dans l’automobile comme la construction de pièces par exemple. Aujourd’hui, je suis à l’IUT du Mans où je prépare un DUT en génie mécanique et productique. Mon but serait d’intégrer par la suite une école d’ingénierie automobile."

Que fais-tu lors de tes temps libres ?

"Je me prépare physiquement en pratiquant la musculation. Avant les cours à l’IUT du Mans, je suis allé un an chez 3,2,1 perform. Je faisais de la musculation 4 fois par semaine. Cette année là-bas m’a beaucoup servie et j’y retournerai si mon projet de Formule 4 se concrétise.Que fais-tu lors de tes temps libres ? En dehors du sport, je fais beaucoup de Sim Racing et j’aime regarder le moto GP."

As-tu une anecdote à raconter ?

"Je garderais toujours en tête la fois où j’ai été disqualifié à cause de mon âge sur la piste de Varennes. J’avais battu le record de la piste, fais la pôle et j’étais le seul à descendre en dessous du temps de référence. Je me dis que même avec pas beaucoup de budget, on peut réussir à faire des podiums et à réaliser des victoires. " 

Est-ce que tu as une phrase qui te définit ?

"Ne jamais baisser les bras. Si on baisse les bras après on regrette des choses. Quand je fais une erreur, j’apprends et je travaille dur pour trouver la bonne solution et pour ne pas laisser tomber. Il faut rester sur la bonne voix et le droit chemin."

As-tu un idole dans le sport automobile ?

"J’en ai trois. J’aime beaucoup Charles Leclerc pour sa persévérance et son style de pilotage. J’adore Esteban Ocon et Lewis Hamilton, car comme moi, ils n’ont pas eu beaucoup de budgets dans leur début alors qu’ils avaient déjà beaucoup de talent et aujourd’hui ils sont en formule 1. Ce sont des exemples pour moi."

Quels sont tes circuits préférés ?

"Mon circuit préféré en kart, c’est celui du Mans. Ce circuit est un mixte de tous les circuits de karting. On rentre avec des vitesses folles donc des sensations incroyables surtout en courbe. De plus, il a de très belles infrastructures. C’est un circuit très varié avec virages serré et rapides. En voiture, j’aimerais bien faire à bord d’une formule 1 le circuit de Spa-Francorchamps pour gravir le mythique Raidillon et celui de Monza pour l’ambiance et la vitesse monstrueuse de ce tracé."

Remerciements

"Je remercie beaucoup mes parents qui se donnent à fond pour que je puisse rouler. Je remercie également Johanny Pothier Fournier et Xavier Feuillee, le dirigeant de 321 Perform. Merci également à Corbeau Blanc et à ceux qui me soutiennent sur les réseaux sociaux."